La tricherie est l'un des fléaux qui ronge l'université algérienne en général et celle de Bejaia en particulier. Malgré l'existence de texte et d'une volonté d'éradiquer ce phénomène, on n'arrive toujours pas à stopper ce problème de plus en plus récurrent.

L'expression « Le tricheur, n'est pas des nôtres », semble perdre toute sa force e dissuasion. Le phénomène de la triche n'est pas propre à l'université, mais on le retrouve dans tous les secteurs confondus, que ce soit publics ou privés. Avant qu'ils arrivent à l'université, les étudiants passent par plusieurs niveaux de  scolarisation, en commençant par le primaire, le moyen et le socondaire. À ce stade là, les actuels étudiants qui étaient élèves sont imprégnés de ces pratiques et connaissent, déjà, l'art de la triche. On se souvient tous de ce qui s'est passé durant l'épreuve du bac en 2016, où il y avait une fraude généralisée dans quelques spécialités, ce qui a poussé les autorités concernées à reprogrammer certaines épreuves, en dépit de la charge financière que ça a coûté au trésor public. Plusieurs étudiants pensent que l'objectif final est d'acquérir le diplôme et non pas le savoir, et pour atteindre cet objectif tous les moyens sont permis y compris les moyens illégaux, tel que la fraude dans les examens. 


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